• Madonna - Interview 'The Sun' traduite par Madonnalex

    Madonna - MDNA

    Récemment, Madonna a accordé une interview au journal "The Sun".

    Le temps d'une mère de quatre enfants est précieux, et tout particulièrement quand elle est en préparation d'un album et d'une tournée. Mais la Queen Of Pop n'aurait pas pu être plus enthousiaste à propos de son douzième album studio, MDNA - ce qui a peut-être un lien avec le fait que la critique admire l'album.

    En octobre de cette année, Madonna fêtera le 30e anniversaire de la sortie de son premier single, Everybody. Depuis lors, elle est parti 9 fois en tournée, a remporté un nombre incalculable d'awards et a placé dix albums en No 1. Mais la chanteuse de 53 ans considère toujours la présentation d'un nouvel album comme une expérience particulièrement stressante :

     

    "Je ne pense pas qu'il soit moins stressant avec le temps de présenter le contenu de son travail, parce que je met mon coeur et mon âme dans quelque chose que je vais présenter. Qu'il s'agisse d'un film ou d'un album, c'est quelque chose que vous travaillez de façon privé et que vous créez dans une sorte de bulle, puis que vous exposé aux yeux du monde.
    On ne sait jamais comment les gens vont le recevoir, le percevoir, si cela va les transporter ou les inspirer. Le monde est désormais rempli de divertissement, n'est-ce pas ? Donc, oui, beaucoup de stress.
    C'est incroyable d'être de retour dans la musique. J'aime l'intimité d'un studio d'enregistrement et de l'écriture d'une chanson. J'utilise une partie différente de mon cerveau quand je compose de la musique et quand je réalise un film.
    Il y a des milliers de gens en plus sur le projet d'un film et je n'ai pas la possibilité de chanter, crier, me défouler... C'est très différent. J'aime faire les deux mais c'était tellement bon de retrouver la simplicité de l'écriture musicale après trois années passées à écrire le script, réaliser, éditer et promouvoir mon film. Pouvoir m'assoir, jouer de la guitare et chanter un morceau. J'en ai presque pleuré."

     

    Son dernier album studio, Hard Candy, sorti en Mai 2008, expérimenté les sonorités hip-hop. Elle collaboré alors avec Justin Timberlake, Pharell Williams et Timbaland.

    L'album a atteint le haut des classements en No 1 dans des dizaines de pays, mais a reçu un accueil peu enthousiaste de la part de certains fans et de la critique.

    MDNA, une "triple-entente" comme Madonna le décrit, est un retour à ce qu'elle sait faire de mieux : des chansons de pop pure avec un légère couche de controverse, marque de fabrique de Madonna.

    C'est aussi le retour à sa formule gagnante : travailler avec le must des producteurs Européens. Stuart Price a produit certaines des meilleures chansons de Confessions On A Dancefloor en 2005. Elle a également produit des merveilles avec le guru français de la musique électronique, Mirwais. Mais son retour en studio avec William Orbit, le producteur de Ray Of Light en 1998, est un coup de maître.

    Les morceaux qu'ils ont fait ensemble sur le nouvel album, parmi lesquels Gang Bang et Some Girls, s'insèrent parfaitement dans sa discographie. Elle a également fait appel aux compétences de Martin Solveig, du DJ Italien Benny Benassi et de son cousin Allessandro.

    Et Madonna croit que son retour vers l'Europe pour la production de l'album n'est pas une coïncidence :

     

    "Je pense que j'ai peut-être plus une sensibilité européenne. Les gens le disent également à propos de mes chansons. J'aime travaille avec des personnes cultivées et qui s'interessent à ce qui se passe dans le monde.
    La conversation est essentielle. Avec William, nous sommes sans cesse à parler de philosophies et de physique quantique. Avec Martin Solveig, nous en venons toujours à parler de cinéma. Lorsque je travaille avec des personnes, je ne peux pas juste écrir et produire de la musique, je dois pouvoir échanger avec eux au sujet de la vie, du monde, de l'Art. Avec Benny, c'était un peu plus délicat parce qu'il ne parle pas vraiment anglais. A la fin, je demandais un peu à son cousin Allessandro de me servir d'interprête.
    C'était un peu frustrant au début, mais nous avons fini par trouver un moyen de communiquer. Grâce à la musique, c'est tellement visceral, ça touche à la vibe, à l'energie. Et vous savez rapidement si ça marchera ou si ça ne marchera pas. Quand vous travaillez avec une personne pour la première fois, il y a une sorte de timidité réciproque, et en celà avec Benny c'était un peu plus stimulant et difficile. Mais vers la fin, j'avais l'impression de le connaître depuis des années.
    Martin est très drôle, je l'adore. Vous percevez que vous pouvez dire 'Non, je n'aime pas ça' sans jamais le heurter. Et vice versa. Il arrive à être à la fois très sérieux et très comique. Il est très organisé et méthodique dans ce qu'il entreprend, j'aime sa façon de travailler."

     

    La production de l'album est rusée, avec quelques touches de génie. Dans "Gang Bang", le bruit d'une arme et d'une cartouche usagée qui tombe à terre illustre son côté "Kill Bill".

    Mais le contraste est fort avec une chanson très pop comme "Superstar" (dans laquelle sa fille Lourdes chante en choeur), renforcé par une chanson titrée "Falling Free" - l'une de ses chansons les plus charnelle depuis des années.

     

    "Je doit être complétement impliquée dans la production. Et j'aime ce contraste.
    J'aime l'idée d'avoir quelque chose de fort, avec beaucoup d'instruments, de basse et de batterie, presque surchargée, puis créer quelque chose comme Falling Free, qui est totalement dépouillée et dans laquelle on n'entend que ma voix et les paroles.
    Parfois je m'asseois avec ma guitare et commence à gratter les cordes, et les choses me viennent.
    Parfois, on m'apporte une chanson qui a déjà un titre, un thème, ou une idée de paroles ; je la prend, je la remodèle, ré-interprête, ré-écrit partiellement, je me l'approprie. Ca se passe chaque fois d'une façon un peu différente, j'ai toujours procédé ainsi."

     

    L'album contient quelques collaborations avec des pointures indéniables - les artistes M.I.A. et Nicki Minaj. Give Me All Your Luvin' est finalement la chanson qui a causé la controverse du Superbowl, puisque M.I.A. a décidé d'y faire un doigt d'honneur.

    Mais c'est précisément pour cet état d'esprit "punk" que Madonna a fait appelle à elles.

     

    "Je cherchais à collaborer avec des femmes qui, je pense, sont très fortes et ont un fort sentiment d'elles-mêmes. Evidemment, c'était très drôle d'être en studio avec elles.
    Je pense que nous étions toutes timides au début, c'est la nature humaine. Je pense que nous avons dépassé ce sentiment rapidement.
    Elles sont toutes les deux très indépendantes, en particulier M.I.A.. Je pense qu'elle n'est pas très impressionnée par les stars et les célébrités, donc nous avons pu nous concentrer sur le travail. Je l'aime beaucoup."

     

    Et la clé pour continuer à être original ? Ne pas écouter ce qui passe en radio quand vous écrivez :

     

    "Je n'écoutais rien d'autre quand je composais MDNA, pour dire vrai.
    J'étais en train de travailler sur la bande originale de mon film W.E., donc je n'écoutais que de la musique classique. En fait, je n'aime pas écouter de la pop-music quand je travaille sur de la pop-music - ça ne rend rien de vraiment bon.
    Vous ne voulez écouter ce que font les autres, vous avez besoin de faire tablie rase pour travailler efficacement."

     

    Traduction : Madonnalex.com

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