De quoi mettre le sourire aux lèvres :
Guy Oseary, le manager de Madonna, a été récemment sollicité pour également être manager d'un nouveau phénomène de foire outre-atlantique. A directement lier à la frénésie Justin Bieber (cet ado de talent repéré par Akon et faisant virevolter le coeur et la tête des minettes de moins de 15 ans partout où il passe), le phénomène est né sur youtube, alors que le garçonnet en question, répondant au nom de Greyson Chance, reprennait la chancon Paparazzi de la superstar du moment, Lady GaGa ! Un buzz internet qui l'a très vite conduit sur le plateau télé de Ellen DeGeneres, animatrice de renom aux USA !
Jusque là, me direz-vous, rien de bien incroyable (si ce n'est que Guy Oseary va manager un petit midinet dont on oubliera très probablement le nom le jour où un autre buzz similaire se produira...). Guy Oseary ne sera cependant pas le seul manager de la petite star : il s'offrira les services de Troy Carter, le manager de la Lady sus-citée, Lady GaGa !
Greyson Chance (je me souviens encore vaguement de son nom après 5 minutes de rédaction, c'est déjà ça !) a surtout déclaré adorer Lady GaGa, mais ne pas du tout connaitre Madonna, bien que travaillant avec le même manager.
Il a dit à HollywoodLife.com:
“J’aime Lady Gaga car elle est mon inspiration.
Madonna, par contre, je ne sais vraiment pas qui elle est.”
Je me pose juste une question : comment peut-on prétendre à percer dans le monde de la musique quand on a une culture musicale de toute évidence assez pauvre, au point de ne pas connaitre Madonna ? L'excuse de l'âge (le petit bonhomme à 12 ans...) ne tient pas. Il y a un cruel problème dans le système, qui produit des petites stars à la chaîne, qui ont pour certaines du talent, mais pas nécessaire la culture qu'il faudrait. Il est bien de s'inspirer de Lady GaGa (chacun ses inspirations. Chacun ses aspirations.), mais encore faudrait-il avoir un minimum de connaissance sur les influences des autres stars, sur les stars influentes, sur ce qui se fait autour, sur ce qui s'est fait dans les décennies précédentes. On jette ces gosses dans l'arène comme on jettait autrefois les gladiateurs dans la fosse aux lions ; pour le plaisir du spectacle, le plaisir instantané, l'entertainment du moment présent. A la différence près que le gladiateur, lui, était suffisamment mur pour savoir ce qui lui arrivé. Une industrie de la musique bien consternante qui se joue sous nos yeux depuis quelques temps.... Bien triste.